Notes prises à la conférence intitulée « Recherches
généalogiques en Espagne », donnée par Eric JARIOD, au Forum
de généalogie de Brive en septembre 2016
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L'Espagne est divisée en 17 communautés autonomes (l'équivalent
de nos régions), composées de 50 provinces (l'équivalent de nos
départements) et de deux villes autonomes situées en Afrique du
Nord : Ceuta et Melilla.
Pour mener à bien une recherche en Espagne il faut connaître la
ville d'origine et dans la ville la paroisse.
Le fil rouge de la conférence d'Eric JARIOD était sa recherche
personnelle puisque son grand-père était né en Espagne et que sa
quête généalogique fut tardive, l'obligeant à travailler plus sur
les actes officiels que sur les témoignages familiaux.
Recherches en France d'ancêtres étrangers
S'il n'existe pas d'acte d'état civil français qui donne de
renseignements sur la personne recherchée il faut penser aux
renseignements fournis par la carte d'identité.
Aux Archives départementales on peut consulter les récépissés de
demandes de carte de séjour(Sous-série 4 M). La Charente les a
gardés, la Gironde non. (1)
A Bordeaux on trouve les souches des registres d'immatriculation des
étrangers, créés par la Loi de 1893 (sauf les années 1900-1903).
Recherches en Espagne
Archives civiles
On trouve un début d'état civil entre 1841 et 1875 dans certaines
villes espagnoles mais c'est en 1871 qu'est généralisé l'état
civil (Loi du 17 juillet 1870.
Il dépend du Ministère de la Justice et on peut le trouver soit au
Tribunal municipal, soit à la Mairie.
Que peut-on demander ?
Acta o partida de nacimiento (acte de naissance) : il comprend
le nom des parents, le village d'origine, le nom des grands-parents .
Acta de matrimonio o casamiento (acte de mariage) : ce n'est
souvent qu'une recopie des actes de naissance des conjoints.
Acta de defuncion (acte de décès) : il comporte parfois le
nom du conjoint et des enfants du mariage. Il comporte souvent la
cause du décès et le lieu d'inhumation.
Il n'existe pas, en Espagne, de loi des 100 ans.
A Madrid et Barcelone il est nécessaire d'indiquer le Tribunal de
Paix du quartier. Il n'existe pas d'index général, seulement un
index annuel par tribunal.
Archives religieuses
Chaque diocèse est propriétaire de ses archives et n'a donc aucune
obligation de les communiquer.
Attention : le découpage religieux ne se confond pas avec le
découpage administratif. Exemple : l'Aragon est divisé en 3
provinces mais en 5 diocèses.
Les archives religieuses sont classées par prénom puis ordre
alphabétique du nom.(1)
Il existe un « Guide des archives de l’Église en Espagne »,
édité par l’Église espagnole et téléchargeable à cette
adresse :
Autres sources
Les listes électorales. En Espagne les femmes ont eu le droit de
vote dès 1932.
Les « censos y padrones » : le premier est un
recensement qui a lieu tous les dix ans, (Depuis 1981 les recensements ont lieu les années terminées en 1).
Il a un rôle purement statistique. Le « padron de
vecindad» correspond à une inscription dans la nouvelle commune de
résidence d'un citoyen. Il est constamment réactualisé. Il donne
pour chaque individu son nom, prénom, son sexe, ses date et lieu de
naissance, son adresse, son niveau d'études.
Les « matriculas parroquiales » sont des recensements
religieux. Ils recensent les fidèles de la paroisse.
Les « actas capitulares » sont les anciens registres
des décisions municipales.
De nombreuses archives espagnoles ont été numérisées par les
Mormons et sont accessibles sur Family search :
Rendons à César ce qui est à César : Eric JARIOD nous a
présenté Gen-Iberica, association qui a pour but de rassembler les
généalogistes, débutants ou confirmés, recherchant leurs ancêtres
espagnols.
On peut retrouver Gen-Iberica sur facebook
Courriel : gen-iberica@laposte.net
Site : http://geniberica.free.fr
(1) A vérifier.
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